Ce que je propose
Ce n'est pas compliqué ! Mais ne comptez pas sur moi pour vous livrez une organisation sociale entièrement statuée, prête à l'emploi, facile à mettre en place ! Je vais me contenter de proposer quelques éléments de base, quelques principes. A partir desquels il conviendra de réfléchir.
Ne me dites pas que ce sera une corvée ! Ne me dites pas que vous êtes trop fatigué, que vous n'avez pas le temps ou que cela ne vous intéresse pas ! Ne me dites pas que vous verrez cela plus tard ! Ne le pensez pas non plus, s'il vous plait .
Serait-il bien que je rajoute une page dans laquelle sera présentée tous les mois la plus belle idée - ou la meilleure réponse à une des questions posées - en organisant des votes
Qu'en pensez-vous ? Je propose donc qu'on réfléchisse à un monde sans argent. Ni troc. Une société dans laquelle chacun de ses membres aura conscience de ses droits, de ses devoirs, des enjeux et de son attitude souhaitée. Il n'est pas question de demander aux populations - je vois grand ! - des sacrifices. Il faudrait faire en sorte pour que nous soyons tous satisfait de nos conditions sociales et de nos modes de vie. Une justice totale n'est pas concevable. Nous ne pourrons empêcher que certains ne soient pas beaux, jeunes, doués, adroits, forts, intelligents, toujours en bonne santé . Nous ne pourrons garantir à tous de trouver le grand amour ou une vie relationnelle optimale. Nous ne pourrons garantir à tous de posséder un château, une villa dans une île paradisiaque et un avion pour s'y rendre. Nous ne pourrons pax promettre tout et n'importe quoi, mais nous pourrons faire en sorte pour que les conditions de vie soient douces et sereines.
Un monde sans argent donc. Chacun de nous pourra, en fonction de ses goûts, des possibilités offertes, des opportunités (on peut profiter d'une opportunité, mais pas en abuser !), de ses capacités, conduire ses orientations sur un plan individuel, communautaire ou professionnel. Le niveau de vie d'une société disposant d'une structure technologique évoluée est dépendant du temps que pourra passer chacun à la collectivité et à celui qu'il pourra donner à ses compatriotes. Le travail ne sera pas obligatoire. Nous avons du mal à l'imaginer n'est-ce pas ? Nous avons le sentiment (enfin "nous", pas tous !) que trop d'entre-nous en profiteront pour ne rien faire ! C'est une erreur ! Je l'affirme avec force tout en rappelant qu'il n'est pas question de demander des sacrifices ! "Des fois" que ce ne serait pas encore compris ou déjà oublié!
Un travail peut, quand il est bien défini, bien statué, bien organisé, être une source de satisfactions infinie. Il faut qu'il soit pensé dans un cadre relationnel optimal. Il faut respecter les rythmes de vie et les aspirations de ceux qui se donnent du mal pour obtenir un résultat. Enfin, il faut motiver, encourager, stimuler, savoir remercier, féliciter ceux qui le méritent. Pour quelle raison alors nous priverons-nous d'une source de plaisirs ? Sa propre considération (la plus importante) et celle de son entourage immédiat sera le "salaire", la juste récompense de ceux qui donneront un peu de leur temps - sans y être obligé. (1)Enfin un "patron" - je préfère qu'on remplace ce mot par "animateur" - ne pouvant obliger un de ses "amis" de travailler pour leur entreprise ( en cas de promesses, d'engagements moraux, ils seraient pourtant liés sur un code d'honneur), l'animateur donc devra choyer ceux qui travailleront avec lui.
Il existera alors entre les chefs d'entreprises une nouvelle concurrence : celle de l'affectivité ou de la considération ! . Certaines professions pourront être l'objet de contrats ponctuels ou à plus longues échéances. C'est important si nous voulons avoir des croissants tous les jours ! Un boulanger pourra accepter de s'engager sur une prestation précise s'il veut qu'on lui confie" la plus belle boulangerie du village !
Les seniors ( ce mot est de plus en plus souvent utilisé) pourront travailler s'ils le désirent. Ils feront comme ils voudront ! Leur choix sera le bon ! Dans une organisation sociale qui offre à chacun la liberté de gérer son temps, sans le pénaliser pour autant sur ce qu'il attend en retour, il n'est nullement démontré que le nombre d'heures travaillées global serait réduit. Or, si on considère que le temps gaspillé sera réduit dans ce qui est ici proposé, chacun de nous pourra bénéficier de services beaucoup plus étendus.
Nous aurons le temps de vivre de façon intelligente, de nous occuper des enfants et des personnes handicapées, de nous occuper du milieu naturel comme il convient, de voyager, d'écrire, de savourer tous les plaisirs de la vie, de jouer au football ( pour ceux qui aiment), de nous amuser sans arrière pensée, de conduire des expéditions pour nous assurer que partout dans le monde, les plaisirs de la vie peuvent illuminer sur des visages rayonnants.
On encouragera, bien sûr, les enfants d'aller à l'école. Ici aussi, il faudra faire le maximum pour, sans les obliger à s'y rendre tous les jours, leur donner envie de venir. Je suis persuadé que nous y parviendrons .Tout ce qui sera distribué pour être consommé (savouré) le sera sans discrimination.
J'en vois quelques-uns qui haussent les épaules ! Je m'explique Il est évident que ne sera proposé que ce qui sera disponible ! Et pour éviter que "les premiers "demandeurs" soient les premiers et les seuls servis, les autres étant lésés", il faudra réfléchir sur les mesures à prendre. Devra-t-on parfois privilégier les demandes de certains, de façon ponctuelle, et sur quelle base ? C'est un sujet de réflexion l Des solutions simples et équitables peuvent être trouvées. Enfin - j'y tiens particulièrement - il faudra encourager les défis, même dans des réalisations les plus folles, qui uniraient dans des mêmes directions, avec les mêmes motivations, des hommes ou/et des femmes. Cela pourrait se faire à un niveau local. Je prends dans mon livre un exemple. L'histoire des habitants d'un petit village montagnard qui fabriquent un grand bateau afin de faire le tour du monde.
Il y aura ce que j'appelle des instituts de bien-être dans lesquels pourront se rendre ceux qui le désirent. Sur place, ils trouveront du personnel qualifié chargé de veiller au bien-être de leurs consultants (exemple : coiffures, soins de beauté, gymnastique, salon de thé, bar, restaurant, bibliothèque, cinéma, activités différentes artistiques) etc.. Certains d'entre-vous pensent peut-être qu'il ne faudrait pas regrouper tous ces services sur une même surface. Qu'en pensez-vous ?
IL faudra bien sûr qu'il y ait des larges échanges et partages entre les habitants de tous les coins du monde IL ne sera pas question d'interdire certains de vouloir quitter leur pays pour s'installer ailleurs. Serait-il dommage que chaque région, que chaque pays perde ses spécifications, ses traditions, sa couleur locale ? Est-il préférable un mélange total des races, des populations ? Je me contente de poser la question. Quoi qu'il en soit, il faudra que nous soyons tous satisfait de nos choix individuels. . Voici le cadre de la société de demain (enfin, je voudrais bien ! ) A vous de le remplir de vos mille trouvailles
Je veux croire que je peux compter sur vous. Une dernière observation ; SANS ARGENT, NOUS SERONS DIABLEMENT RICHES !