Des questions, des réponses
Des questions, des réponses
Quelques pistes de réflexion :
Je suis le premier à répondre aux premières questions. C'est normal puisque je les ai formulées et posées. Pondues ! N'hésitez pas à poser les vôtres et, si possible, proposer des réponses. Pour éviter le "ma réponse", je préfère utiliser un pseudonyme que me suis attribué dans un e mail : "moins candide". J'aurais pu aussi utiliser mon prénom... Pour vos réponses, indiquez un prénom ou pseudonyme que je dois utiliser et précisez-moi si je peux dire qui vous êtes, en quelques mots. ( exemple : prénom, âge, profession).
Avant que je mettre en place ce site, Maria 36 ans, journaliste Brésilienne, a bien voulu répondre. Suivez son exemple ! Pour faciliter la compréhension de ses réponses, sans déformer le sens des idées exprimées, j'ai procédé à quelques corrections. Elle étudie actuellement la langue Française.
1.- Pourquoi les modes de vie de nos pays occidentaux n'apportent-ils pas à la majorité d'entre-nous satisfaction ?
Réponse de "Moins Candide"
Parce qu'ils sont basés sur l'appât du gain. L'argent ! Celui-ci se glisse volontiers toujours dans les mêmes poches. Les poches vides sont frustrées, révoltés ou résignées, rarement indifférentes. Les poches pleines redoutent de se déchirer... Mais est-ce vraiment ce qui est le plus important ?
Nous attendons autre chose de la vie ! Nous voulons des espaces de liberté beaucoup plus larges, le respect da la part de nos concitoyens, celle des autorités qui actuellement ont des visées beaucoup plus égoïstes, la possibilité de vivre heureux sans être sans cesse exploités, brimés, contraints. Cassés ! Nous voulons que l'on cesse de massacrer nos temps de travail dont 80% sont stériles. Nous voulons que l'on cesse d'appauvrir tant de pays, dans presque tous les continents.
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- Parce qu´il y a une grande inégalité sociale, surtout dans les pays plus pauvres. Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres. Au Brésil, par exemple, il y a une grande corruption dans la politique. Les travailleurs paient des gros impôts mais ils n'ont pas une bonne assistance à la santé, à l´éducation, etc, parce que les politiques volent la plus grande partie de l´argent. Les pouvoirs veulent de plus en plus de pouvoirs ; pour cela, ils ont besoin de subordonnés, des gens qui sont soumis à eux. Dans les pays les plus pauvres, les Gouvernements n´ont pas intérêts à stimuler l´éducation des gens, car avec une bonne éducation, ils auraient la capacité d´avoir leurs propres pensées, une conscience plus grande et exiger des droits. C´est une face de l´esclavage. (Maria )
2.- Pourquoi, dans nos sociétés, existe-t-il tant d'injustices, de mal de vivre, de rapports de forces aux conséquences désastreuses,, de contraintes si cruelles, de mensonges, d'hypocrisie, de misères, d'exclusions, de vies gâchées, saccagées, déchiquetées, brisées ; de violences et de désespoirs ?
Réponse de "Moins Candide"
L'argent a toujours été une source de conflits, de batailles, de violence, de trahisons. C'est principalement pour lui que l'homme est capable des pires infamies. Il est très rarement une source de générosité, de partage équitable.
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Les hommes n'ont pas une conscience collective. Il y a une lutte obstinée pour le pouvoir. (Maria )
3.- Peut-on penser qu'il serait possible d'atténuer, dans les années qui vont suivre, ses dysfonctionnements sur un plan social, ou est-ce - dans un tel contexte - utopique ?
Réponse de "Moins Candide"
Dans aucune des sociétés humaines actuelles, nous pouvons noter une évolution significative. Si sur certains points, dans quelques pays, des mesures sociales ont été prises pour gommer quelques dysfonctionnements, les situations sont globalement décadentes. Les riches sont de plus en plus riches, il y a de plus en plus de pauvres. Il ne faut pas se fier à des chiffres qui sont manipulés.
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Il est difficile croire que la réalité pourrait changer dans les années qui vont suivre. Il faut un changement radical des pensées et des attitudes des hommes. (Maria )
4.- Que voulons-nous ? Dans quel monde voulons-nous vivre ?
Réponse de "Moins Candide"
Un monde de justice ! Un monde dans lequel il n'y aurait pas de déséquilibre non corrigé, de laissé pour compte, de profiteurs - ceux qui tirent leur richesse de la pauvreté d'autrui. Un monde dans lequel il n'y aurait pas de brimades volontaires, de contraintes insupportables.
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Je voudrais vivre dans un monde plus juste. Un monde où tous les gens puissent avoir le minimum de dignité pour vivre. Au Brésil, par exemple, il y a des gens qui vivent dans les rues, qui n´ont pas ni un emploi, ni un lieu pour vivre, ni l´argent pour manger... une vie misérable... (Maria )
5.- Si nous optons pour un monde sans argent - ni troc - comment pourrions-nous nous organiser ?
Réponse de "Moins Candide"
Voir roman.. Voir Harmony. Voir vos futures observations. .........................
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Je voudrais répondre à cette question, mais je n´ai pas la réponse. Je dois lire le roman et regarder ce qu´il dit... (Maria )
6.-. Pourquoi et dans quelle proportion une partie de la population accepterait-elle de travailler même sans y être obligée ?
Réponse de "Moins Candide"
Il faudra rentre le travail attrayant, attractif, intéressant, motivant. Il faudra que ceux qui donnent des directives, que ceux qui animent des entreprises, apprennent à écouter, motiver, encourager, respecter, remercier, entraîner leur personnel invité - et non convoqué ! - à travailler avec eux. Ce n'est pas parce que c'est très différent dans un monde barbare que c'est impossible à mettre en place dans un cadre relationnel optimal. - Pour plus de précisions, voire roman surtout dans sa seconde partie et Harmony). Pourquoi beaucoup d'entre-nous refuseraient de travailler ? Se dévouer, donner un peu de son temps à ceux qui nous entourent, dans un cadre convivial. Cela ne peut-il pas être agréable, très motivant ? N'oubliez pas non plus que sur 100 heures travaillées aujourd'hui, au moins 80 sont gaspillées (martyrisées) pour la gestion du monde de l'argent.
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Premièrement, il faudra que ceux qui donnent des directives changent l´ordre de leurs finalités... il faudra qu´ils pensent avant aux gens et non aux résultats financiers... ils devraient offrir des bonnes conditions pour que les employés soient heureux, pour qu´ils travaillent pour réaliser leurs rêves et pas simplement pour survivre et faire plus riches leurs patrons. (Maria )
7.- Comment faire pour éviter des gaspillages toujours possibles si ce qui peut être consommé - produits et services - sera remis ou attribué sans contrepartie quantifiable ?
Réponse de "Moins Candide"
Nous ne pourrons garantir qu'il n'y aura pas de gaspillage ou de manque sur un produit ou un service précis. (si tout le monde veut la même chose quand la quantité existante est limitée !). A propos, c'est comment actuellement pour la plupart d'entre-nous, y compris - et surtout ! - dans les pays pauvres ? Il y a actuellement des quantités de marchandises inutilisées puis jetées en bon état par la suite, ne pouvant les rendre au fabriquant ou au marchand..... Dans une organisation sociale qui fait appel à l'esprit responsable de ses membres (qui elle-même est motivée pour préserver cette qualité de vie), il y a peu à craindre des gaspillages importants de produits périssables. "Tu pourras aller au resto gratis !". En ce qui concerne les objets, on pourra mettre ne place des entreprises de prêts, de récupérations, de recyclages de ceux qui seront rendus par leur propriétaire. " Tu pourras ainsi rendre tout ce qui t'encombre dans ton appartement, Cela te fera de la place ! Si tu changes d'avis, tu iras le récupérer !" . "Tu n'apprendras pas à consommer beaucoup plus, mais mieux !". En ce qui concerne les services, "Si tu veux aller voir ta coiffeuse tous les jours, si elle n'a pas trop de boulot, si elle est heureuse de s'occuper de toi, il n'y aura pas de gendarme devant sa porte !" . Qui dit qu'il n'y aura pas assez de coiffeuses, de restaurateur, de fabricants ? Vous n'avez donc pas lu les réponses à la question précédente ?
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- Maintenant nous vivons dans "le monde de la consommation". Il y a un intérêt pour créer de plus en plus de produits et services qui sont vendus pour les médias. Les médias ont un pouvoir incroyable sur la société. En conséquence, les gens ont besoin d'avoir des produits et services qui ne sont pas vraiment essentiels à ses vies, et cela nourrit l´industrie de l´argent. Les gens travaillent plus et plus de temps pour acheter, les industries exigent plus et plus des travailleurs pour produire de plus en plus de produits pour vendre, et est crée le cercle vicieux de la consommation. Un cercle où celui qui achète un produit (soit une voiture, un vêtement à la mode) pense être mieux qui celui qui ne peut pas avoir le même produit. Et ceux qui ne peuvent rien acheter sont marginalisés. Alors, cette question exige avant la réflexion sur ce qui est vraiment essentiel pour être consommé. (Maria )
8.- Dans un monde sans argent, quelles sont les dérives à craindre et comment les prévenir ?
Réponse de "Moins Candide"
Le gaspillage ! Je n'y crois guère (voir ci dessus). Le plus à craindre est ce qui pourrait arriver les premières années. L'échec pourrait être provoqué par trop de comportements négatifs, triste héritage d'organisations sociales qui favorisent les tendances individuelles, irresponsables. Ceux qui sont cités aujourd'hui, montrés en exemple, admirés, sont principalement ceux qui ont réussi à s'enrichir sur le dos des autres. Nous sommes tous plus ou moins, sur un ou plusieurs points suivants frustrés, envieux, désireux d'avoir notre part, de pouvoir mieux profiter de ce qui actuellement est remis contre des billets de banque.
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9. Que répondre à ceux qui pensent que l'homme est un loup, un profiteur, un égoïste et qu'il ne sera jamais capable de se montrer dignement dans un tel contexte social. ?
Réponse de "Moins Candide"
Ils exagèrent. Ils se trompent ! Ils se contentent de répéter ce qu'ils ont entendu dire ou tirent leur conclusion en observant l'existant, puis généralisent. La civilisation devrait nous aider à avoir un comportement social, plus généreux, plus responsable de ce qui existe, plus attentif à ceux qui nous entourent. C'est son rôle premier ! Ne sait-on pas que les modes de vie de bien des peuples - par exemple les indiens en Amérique du nord, aujourd'hui décimés - il existait plus que dans nos sociétés actuelles un respect des autres membres de la tribu et de l'environnement. L'argent pourrit tout, y compris - surtout- les mentalités et les comportements.
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Si on dit simplement que l´homme ne sera jamais capable de changer ses attitudes, nous n´aurons plus une raison pour croire à l´avenir. Et si on ne croit pas à l´avenir, sera trop difficile survivre depuis aujourd´hui. Je crois que les hommes peuvent améliorer la réalité du monde et pour cela il faut la participation de tous, surtout des groupes qui ont quelque influence. Par exemple, les professeurs devraient parler aux leurs élèves, les parents aux leurs enfants, les patrons à leurs employés, les prêtres à la communauté, enfin, nous pourrions, tous nous, diffuser les pensées et les idées sur les vraies valeurs, celles qui doivent conduire l´existence de l´home. Alors, nous pouvons déjà commencer!
10.-Peut-on leur faire remarquer qu'ils ne nous connaissent que dans celui que nous subissons actuellement ?
Réponse de "Moins Candide"
Oui !
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11.-Que répondre à ceux qui affirment que ce qui est proposé ci-dessus a déjà été imaginé et appliqué dans des petites communautés, avant de sombrer dans la désillusion et le renoncement ?
Réponse de "Moins Candide"
Pourquoi ce qui a déjà existé, ressemblant à ce que je propose, n'a pas abouti ? Est-ce que c'était vraiment la copie de mes propositions ? J'attends les réponses ! Des précisions ! Messieurs et mesdames les détracteurs, vous avez la parole !
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Peut-être que quelqu´un a déjà proposé la même chose... Ce n´est pas le plus plus important! IL ne faut jamais renoncer. Ne pas sombrer dans la désillusion! C´est la différence ! Même si c'est difficile d'obtenir des changements, il faut être patient, répéter, rappeler que nous avons tous un rôle à jouer. . (Maria )
12.-Que répondre à ceux qui pensent que "tout arrive à point pour ceux qui savent attendre" et que donc il suffit de patienter… Qu'il faut donc faire confiance à nos hommes politiques !
Réponse de "Moins Candide"
Ils sont optimistes ! Et inconscients... Ne voient-ils pas que nos hommes politiques, de droite et de gauche, sont incapables - souvent hostiles - à la justice sociale ? En outre, ceux qui les représentent sont souvent des girouettes manipulées par les services financiers. Certains seraient désireux de bien faire ? Peut-être, mais en nombre réduit et sans moyen... Lesquels ???
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Il y a une chanson Brésilienne qui dit: " Qui sait fait l´heure, n´attendre rien arriver".*....Le compositeur s´appelle "Geraldo Vandré" Il ne joue plus la musique depuis longtemps, à cause de la répression infligée par la dictature militaire des années 70. Cette chanson s´appelle " Pour ne pas dire que je n´ai pas parlé des fleurs". Elle évoque la violence de la dictature, du pouvoir dominant. Le compositeur a subi des agressions terribles, physiques et morales...Sa vie à été brisée ! Je crois que "qui sait fait l´heure, n´attendre rien arriver".est encore d'actualité. Bien qu'aujourd'hui, il n'y ait plus de dictature classique au Brésil, elle existe encore sous une autre forme, celle silencieuse des politiques, des riches, celle de tous les hommes qui exercent un pouvoir qu'ils dirigent contre les gens, les travailleurs, le peuple ; contre ceux qui travaillent beaucoup et qui n´ont pas le droit à l´éducation, à la santé. Sans oublier que la plupart ont faim... Comme est-il possible d'avoir encore confiance??? (Maria).
* Cela signifie, si j'ai bien compris : ceux qui sont lucides, courageux, ne subissent pas, mais provoquent le changement.
13.Que répondre à celui qui, fataliste, pense que le poids de ses interventions éventuelles serait dérisoire devant un tel enjeu et qu'il n'est donc pas concerné par cette réflexion ?
Réponse de "Moins Candide"
Il a tort. Assurément. IL doit donner l'exemple. Si nous arrivons à progresser, il aura la fierté d'être un des premiers à intervenir. Dans le cas contraire, il n'aura donné qu'un peu de son temps. A son échelle, de toutes ses forces, chacun d'entre-nous doit se manifester, agir, pour que le monde devienne demain moins pourri...
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Comme pour la question 11, je considère que même s'il est difficile de provoquer des changements, il faut être patient, répéter ce qui doit être dit, rappeler aux gens que nous devons tous tenir notre tôle. Je n´admire pas ceux qui se croisent les bras en se disant qu'ils ne peuvent rien faire! C´est aussi une attitude égoïste! (Maria)
14.-Que répondre à ceux qui pensent qu'en France - et dans d'autres pays occidentaux - nous avons beaucoup de chance et que nous aurions tort de nous plaindre !
Réponse de "Moins Candide"
C'est une réaction primaire, égoïste. Que la vie sociale et matérielle soit moins dure en France que dans bien d'autres pays, c'est indéniable. Et alors ? Nous savons tous (sauf les politiques ?) que le plus urgent est de faire en sorte pour qu'il existe une meilleure répartition des richesse, partout dans le monde. Mais comment y parvenir ? Pouvons-nous donner le bon exemple ? Ne faut-il pas mener tous les combats de front - à chacun son cheval de bataille - et s'occuper aussi de ce qui existe chez nous ? L'injustice sociale, sous toutes ses formes, doit être combattue sans répit. Un mode social barbare ne doit plus être accepté par ceux qui en ont conscience.
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Nous vivons en Amérique Latine, un pays occidental. Quand nous pensons aux pays Orientaux, nous imaginons qu´ils vivent une situation pire que la nôtre. Quand nous pensons à L´Europe, nous imaginons que nous avons une réalité pire que la leur. Je crois vraiment qu´il y a des problèmes de toutes sortes dans chaque région du monde. La solution n'est ni pour l´Orient d'arriver à la situation de l´Amérique Latine, ni cette région se transformer en Europe. Nous devons résoudre les problèmes liés à chaque pays, en cherchant à améliorer la vie des populations. Il y a des problèmes graves en France, au Brésil, en Afrique, Au "Apheganistão". Quelques uns sont équivalents, d'autres vraiment différents, propres à chaque pays. Mais un changement dans un pays peut être un très bon exemple pour les autres. Peut-être le début de tout! (Maria)
Relevez ce défi ! A l'aide de votre imagination au service d'une cause noble, intervenez en écrivant une, dix, cent ou mille lignes sur ce sujet ! Répondez aussi, s'il vous plaît, aux objections déjà formulées