Lutins et Fées du logis
Dans cette page, vous pourrez trouver une première description de ceux et de celles qui agissent efficacement, dans des buts humanitaires, un peu partout dans le monde.
Je vous demande de prendre le temps de parcourir toutes ces lignes, toutes ces émotions.
N'hésitez pas à leur envoyer un message amical. Ou des sous !
Votre soutien est important pour qu'elles se sentent reconnues et appréciées.
Je sais que je peux compter pour vous.
. Actuellement elles ne sont que trois présentes dans cette liste.
N'hésitez pas à me contacter pour porter ce nombre à mille.
Si vous pouvez être directement concerné, écrivez-moi sans plus tarder.
Dans l'ordre alphabétique : Honorine, Sayola, Zobra
Honorine, 33 ans, Togolaise,
Coordonnatrice d'une Ogm féminine "Femme de demain" (FDD). elle a ctuellement des projets sur la prise en charge des enfants victimes du Sida (orphelins), la prise en charge psychosociale et médicale des séropositifs et des malades du sida en milieu rural. Mais tout ceci ne sera possible que si elle trouve un bâilleur de fonds.
- A l'heure de la mise ne place du site, Honorine n'a pas pu m'envoyer une description plus complète de ces activités. Des problèmes de communication sont importants. Dès que ce sera possible, ce tableau sera complété.
Vous pouvez lui écrire ! Je n'ai pas encore son accord écrit pour indiquer son e-mail, donc je servirais d'intermédiaire. Sur un courrier, précisez que la lettre lui est adressée. Merci
Sayola, Canadienne,
C'est dans un centre de détention que l'aventure a commencer. J'ai animé des ateliers d'expression créatrice pour des personnes incarcérées pour une période de trois ans. Mes contacts avec le milieu carcéral m'ont permis de constater à quel point les détenus avaient un grand besoin d'exprimer leurs émotions. Même si les arts visuels s'avèrent être d'excellents outils d'expression, une bonne compréhension des messages verbaux demeure essentielle. Ces expériences m'ont convaincues de la nécessité d'acquérir plus de connaissances en relation humaine. J'ai donc entrepris une formation en art thérapie à l'université de Sherbrooke. Tout en poursuivant t mes études, j'ai créé "La corde a linge", un organisme a but non lucratif de récupération de vêtements usagés vendus à prix modique. La "Corde a linge" est associée au comité de pastoral social de ma paroisse. Cette association a facilité la mise sur pied de divers projets tel que de la formation, des conférences, un resto-roulant, de l'écoute et du soutien, aussi des ateliers de créativité dont je suis l'animatrice. Ces activités sont principalement offertes aux personnes de ma communauté, ayant de faibles ressources financières.
Zohra Algériene, 50 ans
Je ne sais pas si vous êtes au courant des évènements du 5 Octobre 1988 qui ont bouleversé l'Algérie, eh bien c'est à ce moment crucial que les citoyens de ma ville natale ORAN, parmi eux des médecins, des cadres, des magistrats se sont réunis pour la création de l'association dénommée Protection, Assistance et Bien -Etre des Malades. Je fus l'un des membres fondateurs de cette association humanitaire et qui s'est fixé comme objectif d'œuvrer pour l'amélioration des conditions de vie et des soins du malade car les couloirs de nos hôpitaux étaient des mouroirs. Je me suis portée volontaire membre bénévole au service des malades hospitalisés. Armée de l'agrément, du statut et du règlement intérieur de l'association, je me suis tracé un plan d'action et mon action humanitaire a consisté en l'assistance des démarches administratives, les visites aux malades et les services de soins, le suivi des malades ainsi que des aides matérielles aux malades pour l'achat des produits pharmaceutiques non disponibles dans les services de soins, nécessaires aux malades ( médicaments et équipements matériels médicaux. ) Les plus nécessiteux ont bénéficié d'analyses et des radios ainsi que des dons en nature ( des objets de toilettes et des vêtements ) La sensibilisation des Opérateurs, Fournisseurs et Acteurs dans le secteur Santé a été une action permanente . Le respect du malade et de ses droits à l'accès aux soins de qualité a été ma préoccupation majeure. J'ai voulu être utile au malade qu'il soit riche ou pauvre, peu importe et convaincue de mon esprit de solidarité, J'ai compris que dans mon entourage, je ne trouverai pas de l'aide, emportée par ma foi et le sourire des malades, je me suis créer un univers habillé en blanc dans l'espace médical. Je consacrais mes jours de repos ainsi que de mes congés de détente pour soulager les douleurs des malades abandonnés soit par leur famille ou alors la plupart n'ont pas de parents. Tous les jours à la sortie de mon travail, à 17 h, je suis dans mon bureau à l'hôpital où je reçois les adhérents que j'avais sensibilisé et j'effectue chaque jour des visites auprès des malades que j'avais recensés auparavant et parmi ces malades j'ai localisé des malades victimes de négligences médicales et qui ont bénéficié d'une prise en charge de l'association. Pour ce faire, je contacte les gens désirant apporter leur aide financière aux malades démunis. Ainsi, j'ai crée mon noyau de gens bénévoles quant à moi j'ai appris à écouter le malade et quels sont les moyens pour l'aider ? Des malades victimes de négligences médicales, seraient morts par manque de médicament et faute de traitement ? J'ai pris en charge des malades dont leur état de santé était devenu difficile à traiter en Algérie et c'est grâce à mon intervention en tant que représentante de l'APAM, cinq malades ont pu bénéficier d'une prise en charge à l'Etranger. Au bout de quatre ans, en 1994, j'ai rencontré des difficultés au sein de l'hôpital et j'ai été victime de vol de document et abandonnée par le comité parce que je commençais à déranger tout le monde Donc le comité a décidé de dissoudre l'association et je ne me suis pas laisser faire car j'ai déjà construit ma base dans tous les domaines et j'ai compris que je suis devenue intéressante. DE 1994 à 1996, j'ai élargi mon champ d'application à travers le territoire national en sensibilisant d'autres Associations caritatives médico- -sociales et le 17 Octobre 1996 je suis installée officiellement Présidente de l'APAM. Depuis 1996 à l'heure actuelle, toute seule, je n'ai pas demande d'aide à quiconque, et avec une nouvelle stratégie, j'ai tracé un programme d'action d'information et de sensibilisation sur le DON du SANG Les maladies transmissibles, les cancers génito Je me suis attelée à recenser les malades hospitalisées, enfants, femmes et vieillards dans chaque service de 1990 à 1994, à des visites quotidiennes au chevet des malades, pour offres de partages et soutien psychologique. Au mois d'août 1994, j'ai été victime d'un vol de documents et en même temps un conflit avec le Président de l'APAM, car à cette époque j'étais installée en temps que trésorier général adjoint et représentante de l'APAM. J'ai rencontré des problèmes lorsque je dénonçais les faits déshumanisants. J'ai quitté en effet le chalet qui regroupait les associations au nombre de sept, je me suis retrouvée sans local, ainsi j'ai perdu tous mes adhérents Seulement, je n'ai pas perdu espoir du moment que je n'avais pas besoin de bureau. J'ai continué à militer dans l'ombre, rendre toujours visite aux malades pendant deux ans . Le 20 Décembre 1995, j'ai animé une émission télévisée et mon message est passé à l'échelle nationale, j'ai reçu énormément de courriers. J'ai du adhérer des universitaires arabophones pour lire mon courrier car je ne maîtrise pas la langue arabe, des lettres déchirantes émanant des pauvres malades de toutes les régions du pays. C'est un message pour moi, je me suis dit qu'iL ne faut pas baisser les bras et le 17 Octobre 1996, j'ai été éluE Président de l'APAM, je t'enverrai une copie du journal où j'ai été officiellement installée. Je triomphai et sans l'aide de personne sauf le sourire de mes malades qui m'a donné l'amour et la force de continuer mon chemin pour essayer de leur arracher quelques épines.