Nous vivons dans un monde dur. Un monde qui l'était déjà à l'origine, mais des évolutions sociales successives auraient dû permettre d'adoucir grandement les conditions de vie. Si nous avons réussi à nous défendre contre des agressions naturelles, si nous avons réussi à nous adapter partiellement aux contextes locaux, si nous avons réussi à extraire et à utiliser des ressources naturelles, nous ne pouvons prétendre n'avoir fait que des bons choix. Loin s'en faut. La surexploitation de ce patrimoine risque d'avoir des conséquences désastreuses sur la qualité de vie de nos enfants. Déjà, pour nous… Pour qui, pour quoi, agissons-nous ainsi ? Quels sont nos prétextes, nos mobiles ? Quels ont toujours été nos buts, nos ambitions ? Ce profit sans vergogne de ce que la nature nous a confié - de ce que nos enfants nous ont prêté - a pour quelle origine ? Comment cela se traduit-il dans tous les pays du monde ?
Quant aux choix politiques et sociaux...